Dans le domaine de la construction, il peut être difficile de démêler les informations lorsqu’elles traitent des taxes reversées à l’État ou aux municipalités. Les pergolas ne font pas exception : elles ont aussi leur lot de frais supplémentaires imposés aux propriétaires. Heureusement, ces charges ne sont pas si complexes et nombreuses qu’on puisse le craindre au premier abord.

Réjouissez-vous : la construction d’une pergola n’accroît pas la taxe d’aménagement ! Celle-ci ne concerne que les surfaces closes supérieures à 5 m² dont la hauteur sous plafond est d’au minimum 1,80 m. Or, les pergolas sont des annexes ouvertes : elles n’augmentent donc pas la surface imposable, et ne jouent pas sur cette taxe.

En revanche, les pergolas font partie des caractéristiques que les collectivités territoriales prennent en compte dans le calcul de la taxe d’habitation. Cette dernière est donc sujette à une revalorisation à la hausse si une propriété jouit d’une nouvelle pergola. À noter que vous aurez 90 jours à partir de l’achèvement des travaux pour déclarer l’annexe auprès du Centre des Impôts Fonciers.
Mais rappelons que la taxe d’habitation a été supprimée pour une partie des foyers Français depuis 2018, et devrait l’être pour la totalité d’ici 2023. Elle ne sera donc plus un problème à prendre en compte lors du choix de l’installation d’une extension.

Enfin, les pergolas ne sont pas dispensées de faire partie de l’équation de la taxe foncière. Elles sont fixées au sol – il est impossible de les déplacer sans les démolir – et font partie des aménagements d’un véritable bâtiment – une maison par exemple. Vous pouvez d’ailleurs regarder sur ce site des modèles de pergolas.

La construction d’une pergola fixe entraîne donc une revalorisation à la hausse de la taxe foncière. Mais si c’est une pergola démontable, alors celle-ci ne rentre pas en compte dans la formule et peut être installée sans aucun souci dans votre jardin au gré de vos envies et besoins.